Fin du Gamekult « historique » : le SEO de l’époque répond

Alexandre Poulet, responsable SEO de l’époque, a donné son point de vue sur l’ « affaire » et le rôle joué par le référencement naturel dans un article éclairant publié sur Linkedin.

Rappel des faits : en 2022, le site de jeu vidéo Gamekult était racheté par Reworld Media, ce qui entraîna, le départ de la rédaction historique menée par Nicolas Verlet, plus connu sous le nom de Puyo.

L’équipe s’était fendue d’une vidéo pour expliquer les raisons de ce départ. J’avais écrit un article sur ce sujet en mettant l’accent sur un point soulevé par les protagonistes, pourtant peu repris dans les médias, à savoir le SEO et sa compatibilité avec la production de contenu de qualité.

Des mois plus tard, Alexandre Poulet, responsable du référencement naturel à l’époque des faits, m’a répondu dans un article publié sur Linkedin précisant le rôle du SEO dans le départ de la rédaction de Gamekult. Il souhaite apporter son témoignage au débat et atténuer le propos de mon billet au sujet de l’incompatibilité entre le travail de journaliste et le référencement naturel.

Le journalisme à l’heure de la visibilité web

Tout d’abord, Alexandre indique les enjeux auxquels il a dû faire face en tant que SEO travaillant pour une équipe de journalistes défendant une ligne éditoriale forte. Sur ce point, il ne nie pas les difficultés dans un contexte numérique mouvant et contraignant.

D’ailleurs, il n’a pas pu s’empêcher de constater une incompatibilité entre la liberté de ton journalistique du Gamekult historique et la « nécessité de faire preuve de souplesse (…) pour répondre à un besoin de performance ». Il convient de rappeler tout de même les mots forts employés par Nicolas Verlet lors de l’émission du 17 novembre qui disait ne pas vouloir « se souiller avec le SEO ».

Le journalisme SEO compatible

Pour autant, il ne faut pas croire que le journalisme serait par nature incompatible avec les techniques modernes de référencement naturel.

Pour Alexandre Poulet, tout l’enjeu est de « développer une ligne éditoriale bien définie pour éviter la dispersion et la dilution de légitimité d’un média ».

Après, rien n’empêche de se servir du SEO comme d’un outil pour développer la visibilité d’une investigation journalistique dans les moteurs de recherche.

Mais il faut s’entendre sur les termes : Alexandre Poulet ne parle pas du SEO « dégueulasse », pour reprendre son vocabulaire, destiné à produire des pages en quantité sans cohérence mais de celui qui est capable de « polir son sujet afin d’en décupler la portée ».

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