Comment fonctionne l’algorithme des Shorts sur Youtube ?

Todd Sherman, Product Lead sur les Shorts Youtube, a récemment expliqué sur la chaîne Creator Insider la manière dont fonctionne l’algorithme des Shorts.

Plateforme historique d’hébergement et de diffusion de vidéos, Youtube a pris un coup de vieux avec l’essor du format de vidéo de courte durée popularisé par TikTok. Pour rester dans le coup, YouTube a répondu avec les Shorts.

Bien lui en a pris puisque selon Alphabet (la maison mère de Google et Youtube), deux milliards de personnes dans le monde regarderaient des Shorts chaque mois, contre un milliard « seulement » pour TikTok.

Les Shorts sont donc une opportunité pour obtenir plus de visibilité en ligne. Todd Sherman nous explique comment faire en décryptant l’algorithme des Shorts.

Youtube Shorts : se concentrer sur l’audience

Pour être vu sur les Shorts, il faut se focaliser sur votre audience. C’est la clé de l’algorithme.

Ce raisonnement fait penser au système du contenu utile sur Google qui implique de produire du contenu utile pour votre audience, au lieu de rester arc-bouté exclusivement sur les critères SEO. D’ailleurs, cette façon de penser est applicable à toutes les plateformes.

Pour autant, les Shorts ont leur spécificité dont il faut tenir compte quand vous produisez des vidéos. Ainsi, vous devez penser au fait qu’il s’agit d’un format court que vous faites défiler en continu sur un smartphone.

Qu’est-ce qu’une vue ?

Ce n’est pas parce qu’un Short est (par définition) court que la vue de la vidéo commence dès la première image. Là encore, l’humain est au centre des attentions (c’est le cas de le dire) puisqu’une vue est considérée comme telle à partir d’un certain niveau de visionnage qui dénote une intention de consommer le contenu.

Malheureusement, ce seuil n’est pas accessible publiquement.

Les autres critères pour produire des Shorts à succès

Todd Sherman s’est exprimé sur d’autres critères :

  • la longueur. Il n’y a pas de pré-requis en la matière, il vaut mieux prioriser le storytelling ;
  • la miniature qui est loin d’être déterminante puisque la plupart des utilisatrices et utilisateurs viennent du feed. La miniature est alors produite automatique en sélectionnant une image de la vidéo ;
  • les hashtags qui ne sont pas indispensables mais peuvent servir selon les besoins et le contexte ;
  • la fréquence de publication. Là encore, il n’y a pas de « nombre magique ». Il vaut mieux se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité.

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