Les fondateurs de Google appelés en renfort pour lutter contre ChatGPT

Selon le New York Times, Larry Page et Sergei Brin seraient impliqués dans les développements actuels de Google en matière d’IA afin de faire face à la menace ChatGPT.

L’affaire est sérieuse.

On savait que le succès de ChatGPT avait déclenché un « Code Rouge » chez Google, signe que le Chatbot conversationnel de la société OpenAI était pris au sérieux par la firme de Mountain View.

Maintenant, ce sont les fondateurs historiques qui sont appelés à la rescousse par l’actuel PDG Sundar Pichai. Google semble vouloir accélérer ses plans afin de proposer rapidement une offre concurrente à ChatGPT.

Un ChatGPT dans Google pour 2023

Au total, ce sont pas moins de 20 produits que Google souhaite présenter cette année, dont un chatbot, selon une présentation que le New York Times a pu consulter, et deux personnes en interne interrogées par le journal.

Selon le document, Google a dans les cartons :

  • Image Generation Studio, un outil de création et d’édition d’images ;
  • Test Kitchen, une application expérimentales pour tester des prototypes ;
  • Shopping Try-On, un outil pour créer des fonds sur Youtube ;
  • un créateur de fond d’écran pour smartphone Pixel ;
  • Maya, une application de visualisation de chaussures en 3D ;
  • un outil de génération de résumé de vidéo ;
  • MakerSuite, un prototype d’IA intégré aux navigateurs ;
  • Colab+, un outil d’aide à la création d’application pour smartphone Android ;
  • PaLM-Coder 2, un logiciel pour compléter et générer du code.

Faire face à la concurrence tout en en respectant l’éthique

Par ailleurs, Google continue de développer son propre modèle de langage : LaMDA (pour « Language Model for Dialogue Applications »).

Face à l’annonce de l’intégration de ChatGPT dans Bing et à la concurrence de moteurs de recherche comme Perplexity.ai qui intègrent déjà un chatbot, Sundar Pichai est enclin à accélérer les procédures de validation des produits chez Google, à travers notamment l’initiative dite « Green Lane » qui permet à un groupe d’employés qui travaillent sur les questions d’éthique d’aller plus vite.

Il s’agit de s’assurer que le produit final soit sûr et ne pose pas de problèmes de désinformation et de droit d’auteur.

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