Les accessoires de la rédaction web : la liseuse

Lire est une part importante du travail de rédaction web. C’est pourquoi la liseuse peut s’avérer un accessoire indispensable.

Avec « les accessoires de la rédaction web », j’inaugure un nouveau type de contenu sur le blog : les appareils ou objets qui peuvent vous aider dans votre rédaction web. Ce format est aussi l’occasion de vous montrer comment je produis concrètement du contenu au quotidien.

Liseuse et rédaction web

Quel rapport entre la rédaction web et une liseuse ?

Contrairement à ce qu’indique sa dénomination, une grande partie du travail de rédaction web est consacrée à la lecture. À moins d’avoir la science infuse, il est difficile de produire du contenu en partant de rien. Autrement dit, il faut avoir de la matière pour rédiger. Cela peut être un article de journal, un livre, un billet de blog, une étude ou encore une infographie. Cette étape de la lecture peut être plus ou moins intense selon votre niveau d’expertise.

Mais avant de lire, il faut trouver de la matière. Cela veut dire utiliser Google, l’outil de recherche par excellence aujourd’hui. À portée de main, pratique, exhaustif et efficace, le moteur de recherche est une source intarissable de contenu en tout genre pour votre rédaction web. Bien sûr, cela implique de bien s’en servir pour trouver précisément ce qu’il vous faut. Par exemple, la maîtrise des opérateurs booléens de recherche vous permet d’effectuer des recherches précises.

Une fois que vous avez obtenu vos sources, vient le moment de les consulter.

Vous lisez un article, puis un autre, et encore un autre…

Jusqu’au moment où vos yeux fatiguent.

Bah oui ! Vous avez effectué vos recherches sur votre écran et vous avez continué la lecture sur ce support. Or, c’est bien connu, les écrans émettent une lumière bleue peu confortable pour les yeux. Résultat : il est difficile de faire de longues sessions de lecture sur un écran. Si vous êtes novice sur un sujet ou que celui-ci est complexe, vous avez besoin de concentration et d’attention. Cela est difficile à obtenir lorsque vous êtes fatigué.

Ça l’est d’autant plus qu’une page web est remplie de distractions : lien hypertexte, bandeau publicitaire, popup et autres notifications viennent parasiter votre lecture. À cela s’ajoute le principe de la sérendipité propre au web qui fait que de clic en clic, un sujet en amène un autre et, qu’au final, vous vous retrouvez à lire un article qui n’a plus rien à voir avec votre recherche initiale.

Bref, vous l’avez compris, lire sur un écran est source de perte de concentration et d’attention qui affecte la qualité de la lecture et votre productivité.

La liseuse comme accessoire de lecture confortable dans votre travail de rédaction web

Du coup, 2 solutions s’offrent grosso modo à vous :

  • soit vous utilisez le support papier. Cela implique d’acheter des livres ou d’imprimer les textes que vous lisez. Dans le 1er cas, cela peut revenir cher. Dans le 2nd, cela peut nécessiter une consommation importante de papier et d’encre ;
  • soit vous utilisez une liseuse. Pourquoi ? Car elle est dotée d’un écran à encre électronique. Le rendu est alors plus proche du papier ce qui fatigue beaucoup moins les yeux que l’écran d’un PC ou d’un smartphone.

Par ailleurs, vous pouvez stocker sur votre liseuse tous types de fichier. Vos livres au format Epub ou Mobi côtoient les articles ou les études que vous avez téléchargé au format PDF.

À cela s’ajoute l’argument ergonomique : grâce au dématérialisé, vous pouvez stocker toute une bibliothèque (si ce n’est plusieurs) dans votre liseuse. Salutaire quand on a peu de place chez soi. C’est sans compter l’accessibilité des documents qui peuvent être consultés grâce à une simple recherche (à l’instar d’une requête Google) là où le physique implique de bien ranger ses ouvrages si on souhaite retrouver rapidement l’information recherchée.

Le choix du Kindle Paperwhite pour ma rédaction web 

Pour la petite histoire, j’ai utilisé pendant longtemps un Kindle Touch qui a récemment rendu l’âme après une dizaine d’années de bons et loyaux et services.

J’ai donc jeté mon dévolu sur le dernier Kindle Paperwhite. À noter que les arguments énoncés plus haut valent aussi bien pour le Kindle que pour d’autres marques comme, par exemple, Kobo.

Le Kindle Paperwhite est doté d’un écran de 6 pouces au prix de 109 euros. C’est le modèle avec de la publicité. Il faut savoir qu’il existe un modèle sans publicité mais il coûte 30 euros plus cher.

Les caractéristiques du Kindle Paperwhite sont les suivantes :

  • l’écran mesure 167 mm x 116 mm x 8,18 mm. Il est sans reflet et doté de 300 points par pouce avec 16 niveaux de gris ;
  • son poids est de 182 grammes ;
  • son stockage est de 8 Go. Il existe un modèle 32 Go sans compter le cloud d’Amazon ;
  • il peut être connecté au Wifi ;
  • l’appareil est résistant à l’eau (norme IPX8). En principe, cela signifie qu’il peut rester dans 2 mètres d’eau de profondeur pendant 60 minutes maximum et dans de l’eau de mer jusqu’à 0,25 mètre de profondeur pendant 3 minutes, le tout sans se dégrader.

Surtout, le Kindle Paperwhite est équipé d’un éclairage intégré, ce qui permet de lire à l’intérieur et à l’extérieur, de jour comme de nuit. C’est un gros plus me concernant ; ayant eu un Kindle Touch d’ancienne génération, c’est une nouveauté appréciable car il était difficile de lire par temps ensoleillé ou quand il faisait sombre.

L’autonomie incroyable du Kindle Paperwhite

Le point fort des liseuses comme le Kindle Paperwhite par rapport à d’autres appareils comme le smartphone est leur autonomie. Si on se fie à Amazon, elle peut atteindre six semaines avec une seule charge ! Rien à voir avec la journée (si ce n’est pas moins) d’utilisation d’un smartphone (pas les mêmes fonctionnalités non plus). Toutefois, pour atteindre cette durée, il faut :

  • désactiver la connexion sans fil ;
  • régler la luminosité réglée sur 13 ;
  • se limiter à 30 minutes de lecture par jour.

Il faut savoir que l’autonomie de la batterie varie en fonction de l’éclairage et de l’utilisation de la connexion sans fil. Le temps de charge est de 3 heures environ depuis votre ordinateur via le câble USB fourni.

Liseuses : des contenus accessibles

L’autre argument en faveur des liseuses est l’accessibilité des contenus. Plus besoin de se déplacer dans une bibliothèque pour dénicher un ouvrage qu’elle n’aura d’ailleurs peut-être pas. Ici, vous faites la recherche sur… le web ! Ou du moins sur le store de l’appareil, en l’occurrence Amazon pour le Kindle Paperwhite. Vous avez donc directement depuis chez vous à des millions (pour ne pas dire plus) de référence.

Si jamais vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, il est tout à fait possible d’aller voir ailleurs. Mais attention à la compatibilité des formats. L’inconvénient des Kindle d’Amazon est qu’ils ne sont compatibles qu’avec le format propriétaire Mobi alors que le format communément utilisé est l’Epub. Dès lors, il convient de recourir à un logiciel comme Calibre pour opérer les conversions. Par contre, le PDF est supporté par les Kindle.

Par ailleurs, il est tout à fait possible de vous rendre sur internet et de lire des pages web grâce au Wifi.

Un support interactif

Non contente d’offrir un confort de lecture, la liseuse offre tout un panel d’interactions avec votre livre ou document. Nul besoin d’un crayon et d’une feuille de papier pour noter une citation. Il est tout à fait possible de souligner un passage important au doigt pour revenir dessus plus tard.

Vous souhaitez arrêter votre lecture pour la reprendre ultérieurement ? Placez un marque-page à l’instar d’un livre physique.

Vous ne comprenez pas le sens d’un mot ? Appuyez dessus avec votre doigt pour obtenir sa définition.

Vous l’avez compris : la liseuse réunit le meilleur des deux mondes, le confort du papier allié à l’interactivité du numérique. De quoi intégrer facilement l’information pour mieux la réutiliser. Ces atouts font de la liseuse Kindle Paperwhite un accessoire indispensable pour votre rédaction web.

Et vous ? Est-ce que vous utilisez une liseuse ? Laquelle ?

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