SEO White Hat et Black Hat : quelles différences ?

En référencement naturel, on distingue les pratiques selon la couleur du couvre-chef. De quel côté êtes-vous ? SEO « White Hat » ou « Black Hat » ?

Le SEO White Hat peut être défini comme la « bonne » méthode de référencement car elle suit scrupuleusement les recommandations de Google tout en respectant ses algorithmes. À l’inverse, le SEO Black Hat consiste à exploiter au maximum les failles du système et se montre beaucoup plus risqué à pratiquer.

Les deux ont pour but de faire gagner des places à votre site internet dans les moteurs de recherche.

White Hat SEO : définition

Le SEO White Hat a pour particularité de se faire de manière totalement naturelle. Il suit scrupuleusement les recommandations édictées par Google en vue d’être référencé dans son moteur de recherche, sans tricherie ni artifice de la part du rédacteur Web.

Quand une requête est formulée sur Google, ce dernier classe les pages Web en fonction de la pertinence des contenus par rapport à la recherche effectuée. Le SEO White Hat consiste donc à donner priorité à la qualité de ces contenus, avec :

  • des publications bien structurées ;
  • l’utilisation de balises ;
  • des textes sans fautes d’orthographe ;
  • de la valeur ajoutée (liens utiles, images, vidéo) etc.

Cela afin d’apparaître en première page de Google, de préférence dans le top 3 des résultats.

En respectant ces règles, c’est l’ensemble du site qui se retrouve ainsi renforcé et gagne naturellement sa place au plus haut des résultats de recherche des internautes. Cela demande du temps et du travail. Le SEO White Hat est donc considéré comme une stratégie à long terme, mais les avantages qu’il apporte ne sont pas négligeables. En effet, les effets positifs sur votre site et sa visibilité sur internet seront durables. Mais surtout vous ne risquez absolument aucune pénalisation de la part de Google qui sanctionne les mauvaises pratiques.

Black Hat SEO : le côté obscur de Google

On parle de SEO Black Hat lorsque le référenceur va utiliser un ensemble de techniques visant à contourner ou détourner à son avantage les règles imposées par Google. Cela dans le but d’optimiser plus rapidement ses contenus Web qu’avec les méthodes White Hat. En règle générale, les adeptes de cette pratique ne travaillent pas pour leur propre compte. Ils mettent leurs « talents » au service de sociétés ou d’entrepreneurs souhaitant faire croître leur business par tous les moyens. Peu importe les règles de Google si l’objectif est atteint rapidement.

Le référenceur Black Hat utilise alors des techniques interdites comme :

  • des textes invisibles ou des scripts,
  • des liens spammés dans les commentaires de forums,
  • des programmes générant des liens en direction de ses propres pages,
  • des serveurs envoyant des requêtes en grande quantité pour tromper les algorithmes et remonter les pages des moteurs de recherche,
  • etc.

Si ces méthodes permettent effectivement aux contenus d’être rapidement référencés, elles n’en demeurent pas moins extrêmement risquées. Pour ceux qui se font attraper, la sanction peut aller de la simple dégringolade dans les pages du moteur de recherche, à la suppression pure et simple du site par Google. Cela n’arrive pas qu’aux obscures entreprises du Net aux motivations douteuses, puisque de grands groupes connus et respectés (comme BMW en 2006) se sont déjà fait prendre la main dans le sac.

Cependant, ces pratiques ont toujours cours, car les personnes ou les sociétés qui les utilisent sont souvent parfaitement conscientes des risques. Cela veut dire qu’elles sont également prêtes à en assumer les conséquences et qu’elles y gagnent plus qu’elles y perdent.

Cela arrive notamment avec les « landing pages » qui ont pour vocation de recueillir les coordonnées d’utilisateurs en grande quantité, qui seront ensuite revendues à d’autres entreprises qui les exploiteront. Dans ce cas, le SEO Black Hat sera utile pour faire remonter ces « landing pages » rapidement en tête des moteurs de recherche. Si cette dernière est condamnée d’avance à être retirée par Google, elle aura malgré tout eu le temps de récolter suffisamment d’adresses mail pour pouvoir les revendre par la suite.

SEO White Hat, Black Hat : les deux faces d’une même médaille

Si les deux pratiques sont diamétralement opposées, elles n’en restent pas moins un moyen d’atteindre un seul et même objectif : l’optimisation SEO. C’est pourquoi il peut être facile de les confondre ou encore de jouer avec la ligne qui les sépare.

Ainsi, on pense parfois à tort que le fait d’écrire et de mettre en forme soi-même ses contenus est suffisant pour rester White Hat. Cependant si la démarche consiste à recopier à la main les contenus d’un autre site, sans utiliser la fonction « copier-coller », cela n’en demeurera pas moins du « duplicate content » qui est considéré comme Black Hat. Tout comme une mauvaise utilisation des liens et du Netlinking peut conduire involontairement un néophyte à se faire sanctionner par Google.

A contrario, l’utilisation de logiciels pour aider au référencement naturel peut tout à fait rester dans le cadre du White Hat. Par exemple il existe aujourd’hui de nombreux outils permettant d’automatiser son maillage interne (comme « Auto SEO Links ») qui peuvent être considérés comme de la suroptimisation, sans pour autant basculer dans le Black Hat.

Il existe enfin des méthodes considérées comme Grey Hat, qui sont jugées comme « non naturelles » si on suit purement la logique de Google, sans pour autant aller à l’encontre des algorithmes de la marque. Exemple simple : inscrire son site dans un annuaire peut être considéré comme du Grey Hat. Dans les faits, il n’y a rien de mal à utiliser un outil servant à communiquer sur internet pour faire connaître son activité. Pourtant, le lien pointant en direction du site ne peut être considéré comme « naturel », puisqu’il n’a pas été obtenu grâce à la qualité des contenus.

Pour ces raisons, il est important de bien maîtriser les règles du SEO ou de faire appel à des professionnels avant de se lancer dans la publication de contenus optimisés pour le Web. Si la méthode Black Hat peut paraître séduisante par sa rapidité, elle reste néanmoins risquée et peut avoir des effets dévastateurs sur un site internet. Considérant que tout le monde utilise Google aujourd’hui, respecter les techniques White Hat reste la meilleure méthode pour être bien indexé, sans risquer d’être sanctionné.

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